Question:
pourquoi le baillement est-il "contagieux"?
2006-06-26 08:40:27 UTC
pourquoi le baillement est-il "contagieux"?
Huit réponses:
Valery
2006-06-26 08:57:16 UTC
Savez vous ke l'on a remarké ke tout un groupe de primates pouvait bailler exactement en mm tps sans qu'un individu ne puisse percevoir l'autre de quelque manière que ce soit, ni visuellement, ni auditivement, ni olfactivement... mais rien a voir avec les hommes cela est juste une reprise d'activité de façon synchrone du groupe...!



Savez vous aussi ke c'est "contagieux" chez les aveugles aussi ? Donc ce n'est pas seulement la vue...



Provine montre que 55% des spectateurs d'une vidéo montrant 30 bâillements successifs vont bâiller dans les cinq minutes. Le temps de latence varie de quelques secondes à cinq minutes. Temps de latence et durée de la visualisation n'ont pas permis d'établir une règle précise, un type de synchronisation spécifique. Des sourires répétés, en utilisant la même technique que la vidéo des bâillements, n'engendrent que quelques rares sourires, indiquant ainsi la spécificité de la réplication de ce comportement de bâillement.



Mais pour savoir exactement ce k'il en est allez voir cette page c'est fort interressant !
Guillaume64_40
2006-06-26 09:21:07 UTC
Bailler vient du vieux français baailler, lui-même issu du latin bataculaere, qui signifie béant, ouvert.



Présent chez certains poissons, chez les mammifères à l'exception de la girafe, le bâillement a une signification et une fréquence différentes en fonction des espèces. Chez les hommes, il existe de petits bâilleurs et de gros bâilleurs.



Il s'agit d'un cycle respiratoire paroxystique, associé à une ouverture totale de la bouche, et comporte durant cinq à dix secondes des mouvements se succédant toujours selon la même séquence : une inspiration ample et profonde, la bouche ouverte, puis un bref arrêt des flux d'air, souvent associé à la fermeture des yeux et à des mouvements d'étirements.



Cette séquence se termine par une expiration passive et bruyante. Elle est suivie d'un sentiment de bien-être généralisé.



Le bâillement est modulable, il peut être minimisé ou accentué mais on ne peut en aucun cas s'empêcher de bâiller.



Mécanisme



Ce n'est pas une simple ouverture de la bouche mais un mouvement d'étirement qui concerne les muscles respiratoires, de la face et du cou.



Les mouvements du thorax et du diaphragme sont identiques à ceux d'une inspiration classique, tandis que le larynx et le pharynx s'ouvrent et que deux petits éléments du cou - le cartilage thyroïde et l'os hyoïde - s'abaissent.



Il s'y associe une contraction massive des muscles de la nuque et des mâchoires. Les trompes d'Eustache, qui relient l'oreille aux voies respiratoires, s'ouvrent momentanément, entraînant une baisse de l'audition brève.



Tous les muscles du faciès interviennent : une larme perle par compression du canal les contenant et une goutte de salive déborde de la lèvre. Enfin, des étirements sont souvent associés.



Le bâillement survient lorsque l'on est fatigué, que l'on s'ennuie, au réveil ou encore à l'approche des repas, en cas de jeûne ou au contraire, après un repas festif. En résumé, dans toutes les circonstances où notre vigilance diminue. Il aurait également une valeur érotique puisqu'il serait une invitation au sexe... et un signe de domination sexuelle.



Le bâillement est contagieux. Lorsque quelqu'un bâille dans notre entourage, cela déclenche également un bâillement chez nous dans les cinq minutes qui suivent. Ce mimétisme fait appel à l'inconscient et à un ensemble de stimulations auditives et visuelles. Il faut également que notre vigilance soit diminuée, si on est somnolent ou si notre concentration est réduite.



Si le bâillement peut procurer du plaisir, c'est également la première cause de luxation de la mâchoire. La mandibule, partie inférieure de la mâchoire, est normalement articulée à un os du crâne, le temporal. En cas de luxation, elle se déboîte.



Un célèbre dicton populaire prédit qu' «un bon bâilleur en fait bâiller sept ». Il est coutumier de parler de contagion. Ce terme est adapté aux maladies infectieuses quand, par contact direct ou indirect, un homme sain devient malade en raison de la transmission d'un virus ou d'un microbe. La réplication d'un comportement ne sous-entend aucune transmission d'un agent quelconque. Il semble donc plus précis de parler d'imitation comportementale, de synchronisation d'actions. C'est pourquoi nous userons du terme de réplication.



L'étude éthologique des primates révèle qu'à certains moments, un groupe entier se met à bâiller ensemble, sans qu'un individu ne puisse percevoir l'autre de quelque manière que ce soit, ni visuellement, ni auditivement, ni olfactivement. Il ne peut donc pas être considéré qu'un tel comportement soit comparable à la réplication interhumaine, mais est lié, par exemple, à la reprise d'activité de façon synchrone, en raison des rythmes circadiens repos - activité. Evidemment, chez l'homme dans certains cas, ces deux variantes peuvent se confondre. Compte-tenu de ces précisions et d'autres observations éthologiques, on peut estimer que la réplication du bâillement n'est retrouvée que chez l'Homme.



Cette réplication de bâillement est initiée involontairement. Aussi bien le bâilleur n'éprouve aucun désir de faire bâiller, que le spectateur - receveur de la réplication n'a conscience d'un désir de bâiller. Le bâillement de ce dernier est, lui aussi, initié de façon totalement involontaire, mais seulement si son niveau de vigilance l'autorise. En effet, l'implication dans une tâche intellectuelle soutenue (c'est-à-dire avec une concentration élevée ou un niveau de vigilance optimum) ne permettra pas le déclenchement du bâillement. Ce point est fondamental pour interprétation éthologique humaine du rôle de synchronisation des états de vigilance entre deux individus soumis à la transmission du bâillement.



1 - Comment se déclenche cette réplication ? La vue est un puissant stimulant.



Provine montre que 55% des spectateurs d'une vidéo montrant 30 bâillements successifs vont bâiller dans les cinq minutes. Le temps de latence varie de quelques secondes à cinq minutes. Temps de latence et durée de la visualisation n'ont pas permis d'établir une règle précise, un type de synchronisation spécifique. Des sourires répétés, en utilisant la même technique que la vidéo des bâillements, n'engendrent que quelques rares sourires, indiquant ainsi la spécificité de la réplication de ce comportement de bâillement.



Provine a également vérifié que le visage du bâilleur n'a aucunement besoin d'être dans un axe visuel précis par rapport à celui qui subit la réplication. Face à face, à 90°, 180°, 270° l'un de l'autre, la réplication a lieu. L'existence d'une susceptibilité à la réplication des aveugles confirme que la vue n'est pas le seul déclencheur stimulant. La vue d'une partie seulement du visage, comme la bouche largement ouverte, ne déclenche pas la réplication. Il existe donc la nécessité d'une perception multimodale de toute la configuration du visage et des temps respiratoires audibles avec une dynamique coordonnée pour que la réplication se réalise. Alors que la présentation de vidéo de bâillements répétés déclenche la réplication, la visualisation de dessins animés, ne comportant qu'une simplification des traits du visage et de la mimique mobile du bâilleur ne permettent pas la réplication.



2 - D'autres mécanismes que la vue et l'audition peuvent déclencher des bâillements : la suggestion, la lecture d'un texte sur le bâillement, l'évocation par la pensée peuvent ainsi déclencher un bâillement.



La réplication du bâillement semble se situer à un niveau "basique" car elle est indépendante de la connaissance préalable du déclencheur, indépendante de caractères raciaux, éducatifs, socio-culturels témoignant de l'absence d'intervention mnésique. Il n'y a pas besoin de caractérisation explicite de l'autre pour subir la réplication. Il faut être à un niveau de vigilance intermédiaire entre somnolence et concentration soutenue, percevoir l'autre de façon inconsciente mais être capable de percevoir une chronologie rigoureuse de la cinématique du bâillement par ces composantes visuelles et ou sonores de l'ouverture de bouche, des modifications spécifiques des autres traits faciaux qui s'y associent, des mouvements et bruits de la ventilation reflets de l'inspiration ample et prolongée, de l'acmé, et à un moindre degré de l'expiration.



3 - Quels en sont les substrats neurophysiologiques ?



L'expertise visuelle de reconnaissance faciale fait intervenir une grande variété de processus, réponses spécifiques à un besoin social : reconnaissance anatomique d'un visage, du sexe, de âge, de ses composants fixes et mobiles avec critères de vitesse, de coordination, d'harmonie ou de dysharmonie, des expressions qu'ils véhiculent etc... L'examen des déficits corticaux comme la cécité cérébrale, la prosopagnosie, par exemple, montre qu'à côté de la perception consciente existe un grand nombre d'informations "d'ambiance" de la scène regardée qui ne franchissent pas le seuil de la conscience mais participent implicitement et obligatoirement à la perception d'ensemble.



4 - La perception fait intervenir différentes régions anatomiques des deux hémisphères :



# - structures du cortex visuel, par trois parties des régions occipito-temporales: gyrusoccipital inférieur, gyrus fusiforme latéral, sulcus temporal supérieur.



# - structures du cortex auditif : noyaux cochléaires du tronc cérébral, noyaux olivaires supérieurs, lemnis latéral vers le colliculus inférieur, corps genouillé médian du thalamus, cortex temporal.





Les structures sous corticales gèrent ces perceptions par des boucles amygdalethalamus-insula-système limbique, avec des projections vers le tronc cérébral. Les réactions émotionnelles inconscientes sont supportées par ces modalités baptisées modèle perceptuel et moteur des émotions. Une fois la perception acquise, le déclenchement moteur du réflexe de bâillement est involontaire et résulte de mise en action de boucles motrices sous-corticales noyaux gris - tronc cérébral. En parallèle, existe une extraction consciente du déroulement du phénomène, de son stimulus et de sa valence contextuelle par les voies de l'interroception permettant une perception hédoniste consciente. Les voies tronc cérébral - noyau ventro-médian du thalamus - cortex insulaire - cortex orbitofrontal sont alors mises en jeu.



5 - Le bâillement est-il perçu comme une affordance ?



Les travaux de J Decety et de son équipe ont identifié les structures corticales engagées lorsqu'un sujet imite les actions réalisées par un expérimentateur ou lorsque ses propres actions sont imitées par l'expérimentateur, comparé à une condition de production d'actions sans imitation : «Comme attendu, en plus des régions impliquées dans le contrôle moteur, un réseau d'activations commun au sein du cortex pariétal et du lobe frontal (les régions préfrontales dorsomédianes) a été détecté entre ces deux conditions d'imitation. Ce réseau d'activations partagées est cohérent avec l'hypothèse d'un codage commun entre les actions du soi et celles d'autrui. Si l'on regroupe les données neurophysiologiques concernant l'implémentation neuronale des trois types d'activité (préparation, simulation et observation pour imiter) qui impliquent les représentations motrices, on s'aperçoit qu'il existe une étroite équivalence fonctionnelle entre elles.»



L'activation du gyrus frontal inférieur dans l'hémisphère gauche, au cours de l'observation d'actions, peut s'expliquer par une verbalisation silencieuse des sujets. Cette zone appartient en effet à la région de Broca dont la lésion provoque une aphasie de production. Rizzolati a découvert dans le cortex prémoteur ventral du macaque, dans les aires F4 et F5, des groupes de neurones appelés neurones miroirs dont l'activité est corrélée à l'observation d'une action d'autrui en fonction de son but, catégorisant les actions à un niveau intentionnel. Ces neurones semblent exister chez l'homme.



En juin 2003, R. Hari a présenté le premier travail d'imagerie fonctionnelle cérébrale, réalisé lors de la perception du bâillement d'autrui. Le sillon temporal supérieur, appartenant à la zone des neurones miroirs, s'active électivement lors de cette perception et n'entre pas en fonction lors de l'observation d'autres mouvements expressifs d'un visage. Il s'agit là de la première preuve scientifique d'un mécanisme neurophysiologique spécifique de la réplication du bâillement.



Gyrus occipital inférieur : perception initiale, identification d’une face Sulcus temporal supérieur : perception des mouvements

- des traits et du regard

- de l’expression de la bouche

Gyrus fusiforme latéral : .perception des éléments invariants d’un visage, perception de l’identité individuelle Sulcus pariétal interne : attention directionnelle

Cortex auditif: perception du langage des bruits respiratoires Amygdale, insula, système limbique: valeur émotive Cortex temporal antérieur: identification, biographie

Structures sous-corticales: perception inconscientes d’ambiance



Percevoir les actions réalisées par autrui impliquerait un processus de simulation qui permettrait d'en comprendre les intentions. Cette résonance chez l'observateur ne produit pas nécessairement un mouvement ou une action. Un mécanisme inhibiteur, parallèlement activé et qu'on peut situer au niveau frontal, bloquerait le déclenchement moteur mimétique des actions. En effet, l'étude de la pathologie neurologique humaine des dysfonctionnements frontaux retrouve deux circonstances où l'imitation non inhibée perturbe les comportements:



-1°) La maladie de Gilles de la Tourette, touchant le cortex préfrontal, les ganglions de la base et le système limbique, associe trois éléments principaux : les tics, la rare coprolalie, et l'écholalie/échopraxie;

-2°) Le syndrome préfrontal ou prémoteur associe une aphasie kinésique (lésions hémisphère gauche), et des troubles de la sélectivité des schémas moteurs alors que les fonctions supérieures sont respectées. (désautomatisation des activités avec persévérations et imitation rudimentaire et erronée des derniers mouvements de la personne face au malade, cétopraxie).



6 - La réplication du bâillement serait-il un comportement non inhibé, de façon physiologique, et se rapprochant par ses mécanismes de ces pathologies ?



A quel âge, chez l'homme, la réplication du bâillement apparaît-elle ? Piaget, avait montré que l'imitation du bâillement par le bébé n'apparait qu'au cours de la deuxième année de vie, alors que les nouveaux-nés bâillent fréquemment, prolongeant ainsi ce comportement apparu précocement au cours de la vie fœtale. Meltzoff propose une interprétation ontogénique à cette discordance. Dans les six premiers mois de la vie, le bébé est capable d'imiter les mouvements des mains parce qu'il voit les mains d'autrui comme les siennes. Par contre, il n'a pas la perception consciente de lui-même comme individu ni perception des mouvements de son visage.



Lorsque le test du miroir indique qu'il a sa propre perception d'individu autonome, qu'il acquiert la capacité de se reconnaître dans le miroir, son développement mental de l'imitation s'achève par la capacité à imiter des mimiques, expliquant ainsi qu'il devienne sensible à la réplication du bâillement au cours de la deuxième année de vie seulement.



En résumé, admettant que le développement du cortex frontal (moteur) et préfrontal (prémoteur) est spécifique aux bipèdes, on peut donc proposer que la réplication du bâillement est une véritable échokinésie, pour reprendre ce mot inventé par JM Charcot, que l'on peut caractériser

par trois critères :



- la réplication serait une spécificité humaine interprétée comme un mimétisme comportementale

- alors que l'observation d'un comportement moteur d'autrui est mimée par les aires motrices de l'observateur et le plus souvent non suivi d'actes moteurs par inhibition frontale, le bâillement serait-il, lui, sous certaine condition de niveau de vigilance, le résultat d'un comportement

non inhibé ?

- la réplication aurait conféré un avantage sélectif en permettant une synchronisation efficace des niveaux de vigilance entre les membres d'un groupe. Elle participerait d'une forme d'empathie instinctive involontaire, probablement apparue tardivement au cours de l'évolution des hominidés.Un célèbre dicton populaire prédit qu' «un bon bâilleur en fait bâiller sept ». Il est coutumier de parler de contagion. Ce terme est adapté aux maladies infectieuses quand, par contact direct ou indirect, un homme sain devient malade en raison de la transmission d'un virus ou d'un microbe. La réplication d'un comportement ne sous-entend aucune transmission d'un agent quelconque. Il semble donc plus précis de parler d'imitation comportementale, de synchronisation d'actions. C'est pourquoi nous userons du terme de réplication.



7 - D'autres comportements se révèlent contagieux :



Le rire (le rire et le cri pathologiques sont associés à des dysfonctions des voies de communications réciproques - cortex cingulaire préfrontal antérieur - cervelet ), les émotions avec par exemple la peur, génératrice de fuites collectives ; d'autres structures corticales sont en jeu. Après avoir distingué les réactions programmées, communes à tout le monde animal et les réactions émotionnelles élaborées, propres aux primates, il apparaît que la réplication du bâillement peut participer des deux types de comportements .



Les réactions programmées sont retrouvées chez tous les mammifères. Elles apparaissent nécessaires à la survie individuelle ou de groupe. Elles sont contagieuses par communication non verbale. Il s'agit d'un processus cognitif de communication directe, immédiat non conscient, engendrant des schémas moteurs innés ou acquis telle la fuite ou l'évitement. Baldwin, en 1894 a baptisé mimétisme ce type de comportement. Le bâillement contagieux ne peut correspondre que pour une part à ce niveau comportemental archaïque. Son automatisme l'en rapproche. Mais son caractère aléatoire, sa latence éventuelle sont bien différents.



Une émotion exprimée par un congénère nécessite un traitement analytique de l'information afin d'être décryptée. Base de la cognition sociale, l'expression faciale des émotions sous-tend des processus cognitifs élaborés et flexibles. Leurs mises en œuvre et la réponse adaptée nécessitent un temps de réaction nettement plus important, mal adapté à un réflexe immédiat de survie. Seuls les primates humains manifestent la capacité de percevoir les autres comme des agents intentionnels, avec capacité d'identification. Cette capacité à penser l'autre, à comprendre le raisonnement d'autrui et ses désirs sont cruciaux pour l'acquisition de compétences à une vie sociale. C'est la base de l'empathie réfléchie : comprendre le ressentiment de l'autre, ressentir soi-même ce que l'autre ressent. La réplication du bâillement s'apparente au décryptage d'une émotion, d'un état de vigilance d'autrui à un niveau automatique non conscient permettant une synchronisation d'état de vigilance entre individus, qu'on pourrait qualifier d'empathie instinctive involontaire. Cette capacité à partager des émotions avec autrui (résonnance avec des affects inconscients) repose sur une communication implicite, façonnée au cours de l'évolution, dont les mécanismes neurobiologiques commencent à s'éclairer.



«L'analyse des substrats neurologiques des comportements montre un caractère modulaire permettant une explication évolutive par accroissement graduel des composants. Des structures neuronales spécifiques sous tendent ce traitement de l'information émotionnelle : l'amygdale, le cortex occipito-temporal, le cortex cingulaire antérieur, le cortex orbitofrontal, avec comme autre caractéristique la prédominance hémisphérique droite» . Le cervelet participe également par ses connexions avec les noyaux gris centraux, comme agent de coordination et de modulation de mouvements automatiques innés ou acquis.



Les études d'imagerie cérébrale, chez l'homme, s'accordent sur l'idée que la perception des mouvements, des actions réalisés par autrui, et l'imagerie mentale de l'action partagent avec la génération de l'action intentionnelle un ensemble de régions cérébrales.
Sydney L.
2006-06-26 08:54:18 UTC
C'est dingue comme truc, j'ai baillé en lisant ça, probablement comme la majorité des personnes...
Nano
2006-06-26 08:51:18 UTC
aucune reponse scientifique!! plusieurs tests on ete realisé:

face a face-> ca fait bailler

entend mais ne vois pas celui qui baille-> ca fait bailler

voit mais n'entend pas->idem

separé par une vitre->idem

donc l'autosuggestion reste la meilleure hypothese
oursbrun_1950
2006-06-26 08:48:00 UTC
J'imagine, q ue le baillement est un signal pour dire aux autres que l'on a faim ou sommeil. Et donc que dans une vie sociale c'est un moyen de persuader les autres d'aller dormir ou manger, pour éviter que ce soit le seul dominant qui décide.

( les questions/réponses rendent imaginatifs)
2006-06-26 08:47:10 UTC
bonne question,je suis curieuse de voir les réponses et l'explication scientifique
dunesse
2006-06-26 08:47:06 UTC
souvent l'on imite et reproduit insconciemment!
Tibère
2006-06-26 08:43:42 UTC
autosuggestion c comme quand tu vois quelqu'un se gratter et hop...


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